Pelé, de son vrai nom Edson Arantes do Nascimento, vit le jour au Brésil en 1941, plus précisément dans la ville de Três Corações près de Rio de Janeiro. Il grandit au milieu de ses parents, João Ramos do Nascimento et Maria Celeste Arantes ainsi que de son frère et sa soeur, Jair et Maria Lucia.
Son début à très jeune âge
Il n´a que deux ans lorsque sa vie est déjà interpelée par le sport-roi. En effet, suite à un déménagement, dû à un nouvel emploi de son père, ce dernier en tant qu´amateur de football, gagne une place dans l´équipe locale. Pelé, encore nommé Edson (en hommage à Thomas Edison), suit son père aux heures des entraînements. Il prend très vite goût à ce qui n´est alors qu´un loisir pour la famille. A trois ans, il s´évertue à appeler le goal de l´équipe locale mais n´arrive pas à prononcer son nom. Celui-ci se nommait Bilé, et Edson l´appelait « Pilé », du coup, le surnom est resté, devenant finalement Pelé. Dix ans après, Waldemar de Brito, l´entraîneur de l´équipe de jeunes du Bauru AC (Bauru étant sa ville), remarque Pelé au cours d´une sélection. C´est le début d´une grande aventure et il y jouera brillamment jusqu´en 1956. Par la suite, il intègrera le Santos FC, ce qui lui imposera de quitter sa famille dès l´âge de quinze ans. Installé dans la ville du nom de son équipe, Pelé joue dès lors en tant que professionnel et marque son premier but officiel en septembre 1956.
La consécration à 17 ans
Au vu de ses performances, l´équipe du Brésil le sollicitera deux fois, et à juste titre, puisqu´il sera le meilleur buteur de l´équipe, il a été sélectionné pour le Mondial en Suède en 1958. Ainsi, malgré une blessure au début de la compétition, Pelé s´impose en commençant à jouer au troisième tour. A 17 ans, il devient le plus jeune champion de l´histoire. Il offre à son pays six buts en trois matches dont la finale sera disputée contre le pays d´accueil : la Suède. La reconnaissance du Brésil l´attend à son retour. Cette victoire prestigieuse aura balayé la défaite contre l´Uruguay auparavant. Même étant un footballeur d´une certaine notoriété, Pelé continue à jouer humblement avec son équipe, le Santos FC. Il est de nouveau sacré meilleur buteur brésilien avec 58 buts en 33 matches. Toutefois, les sorties vers l´étranger à coup de tournois internationaux, se multiplient. Le jeune footballeur est évidemment très convoité par les européens mais le Congrès brésilien réfute les nombreuses propositions en qualifiant Pelé de « Trésor national non exportable ».
Quatre ans plus tard, la coupe du monde revient à nouveau, disputée cette fois au Chili. Malgré que Pelé n´ait que peu joué par suite d´une blessure, le Brésil remporte la coupe face à la Tchécoslovaquie au score de 3 buts à 1. A son retour, il reprend le rythme effréné de son équipe jusqu´à remporter un titre intercontinental contre le Benfica Lisbonne, puis un autre contre l´AC Milan. Des difficultés apparaissent dues à la popularité hors norme du jeune joueur et son planning de matches saturé. Effectivement, son succès provoque la jalousie des autres équipes, ce qui lui vaut des agressions fréquentes durant les matches, cela ira jusqu´à causer en partie l´élimination du Brésil au Mondial en 1966. Par ailleurs, avec parfois plus de cent matches disputés par an, ses blessures se succèdent. Cela n´empêcha pas le champion de continuer et d´inscrire son 1 000ème but en novembre 1969 face au Vasco de Gama et de sacrer le Brésil Champion du Monde pour la troisième fois en 1970. Pelé prend sa retraite en 1977 après avoir signé de nombreux contrats dont celui avec le New York Cosmos qui sera sa dernière équipe.
Le prestige jusqu´au bout
Grâce à son parcours sportif exceptionnel, Pelé utilise son image pour se consacrer désormais à des actions humanitaires. Cela lui a valu d´être nommé ambassadeur officiel pour l´Onu et pour l´Unesco dans les sections de l´Éducation, l´Écologie et l´Environnement, mais aussi pour le mondial au Brésil en 2014.